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Les maladies respiratoires des volailles : le syndrome “Coryza”

Les maladies respiratoires des volailles : le syndrome “Coryza”

Comme les volailles d’élevage, les oiseaux de bassecour sont aussi exposés à un grand nombre d’agents pathogènes. Parmi ceux-ci, les germes (virus ou bactéries) responsables de maladie respiratoire sont très fréquents. Leur expression clinique n’est pas toujours visible pour un œil non averti. Nous verrons ici les signes cliniques à observer en cas de trouble respiratoire, les multiples causes possibles et les moyens d’actions disponibles.

Syndrome Coryza

Le « syndrome coryza » des volailles est un terme générique qui veut dire ceci : mon oiseau a un trouble respiratoire. Sans examen complémentaire, la cause restera indéterminée. C’est l’équivalent du syndrome « rhume » chez l’homme, qui peut tout aussi bien être une réaction allergique, une infection virale ou bactérienne.

Lorsque votre oiseau a un rhume, cela peut se manifester de plusieurs façons.

  • Le jetage nasal correspond à un écoulement de liquide par les narines (qui sont situées à la base du bec supérieur). Vous verrez alors un dépôt en dessous des narines.
  • La conjonctivite correspond à un gonflement autour des yeux avec un écoulement possible
  • La sinusite fait référence à un gonflement sous les yeux due à une infection dans les sinus respiratoires.
  • Les éternuements et la toux sont des bruits respiratoires qui en temps normal se produisent pas.

Lorsque ces troubles persistent, l’animal malade pourrait avoir une baisse voire un arrêt de la ponte et un changement de comportement (prostration) allant jusqu’à sa mort.

Agents primaires, stress et surinfection

Cette multitude de signes cliniques peut être causée par une multitude d’agents pathogènes !! La transmission de ces germes se fait par inhalation de poussières contaminées. Cependant, la simple présence de bactéries ou virus à tropisme respiratoire ne suffit pas pour déclencher une maladie. Dans la plupart des cas, les maladies respiratoires des volailles résultent de 3 facteurs principaux :

  • La présence de germes pathogènes « primaires » que ce soit des virus ou des bactéries.
  • La survenue d’un stress.
  • Une surinfection par une bactérie opportuniste.

Agents primaires : virus

La majorité des germes responsables d’infection primaire sont des virus. La laryngotrachéite infectieuse (herpesvirus) est la maladie virale respiratoire la plus fréquemment rencontrée dans les bassecours françaises. Les virus de la bronchite infectieuse (coronavirus) sont également très présent. Les virus du syndrome de la grosse tête (pneumovirus) et de la maladie de Newcastle (paramyxovirus) sont beaucoup mooins fréquent.

Agents primaires : bactéries

Les infections primaires peuvent aussi être causées par des infections bactériennes dont le coryza infectieux (Avibacterium paragallinarum) et les mycoplasmoses (Mycoplasma gallisepticum et Mycoplasma synoviae).

Facteurs déclencheur : un stress extérieur

Le déclenchement de la maladie se fait souvent en faveur d’un stress extérieur : amplitudes de température, environnement poussiéreux, forte humidité, courants d’air, changement alimentaire, présence de rongeurs ou poux…

Surinfections par des bactéries opportunistes

Des bactéries opportunistes peuvent s’ajouter au tableau et compliquer le pronostic. Les plus courantes sont Escherichia coli et Ornithobacterium rhinotracheale.

Vos vétérinaires Dr Bassecour sauront vous aiguiller sur la marche à suivre (type de produit, durée de traitement, fréquence…) en fonction de votre situation. Demandez-leur conseil !

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Diagnotic

Ces nombreux agents entrainent un tableau clinique respiratoire similaire. Le diagnostic ne peut donc pas se faire par un simple examen clinique mais doit passer par des examens complémentaires. Classiquement les virus sont recherchés par PCR et les bactéries par bactériologie ou PCR. Les moyens de traitements viseront à combattre les infections bactériennes par des anti-infectieux et à stimuler le système immunitaire par un traitement vitaminique.

Prévenir les maladies respiratoires

La prévention la plus efficace passera par une mise en place de mesures de biosécurité adaptée à votre poulailler :

  • Evitez tout contact entre vos volailles et l’avifaune sauvage qui constitue potentiellement un réservoir asymptomatique d’agents pathogènes en gardant l’alimentation sous abri par exemple pour ne pas attirer les autres oiseaux. Le stock d’aliment et de paille doit être protégé pour les mêmes raisons.
  • Une bonne hygiène du poulailler est indispensable pour éviter la persistance des germes. Nettoyer les gamelles d’eau et d’aliment quotidiennement et changer la litière régulièrement. Laver vous les mains avant et après votre visite de votre cheptel et y gardez des bottes spécifiques pour éviter que vous ne transportiez des germes dans votre poulailler.
  • Une attention particulière devra être portée sur l’introduction de nouveaux animaux. Demandez le plan de vaccination lors de l’achat d’une poule et mettez-la en quarantaine pendant 2 semaines avant de l’introduire dans votre poulailler.
  • Mettez en place un plan de vaccination contre les microbes respiratoires primaires. Le mieux est de demander conseil à votre vétérinaire.

Conclusion

Gardez en tête que le rhume d’une poule est certes fréquent mais que les causes peuvent être diverses. La prévention reste la principale arme contre ces maladies. Si vos animaux présentent une gêne respiratoire, un traitement à base d’huiles essentielles et d’extrait de plantes pourra améliorer la situation. En cas de rechutes ou d’aggravation des signes cliniques, l’appui d’un vétérinaire est nécessaire lorsque la maladie est déclarée.

 

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This post has one comment

Bonjour pouvez-vous m’aider sur un problème assez régulier ma basse-cour parfois d’un coup je m’aperçois qu’une poule n’a pas son attitude normale et lorsque je la soudaine lève elle est légère comme une plume et elle n’arrive plus du tout elle ne veut plus manger ni rien quel serait les codes de cause de cette amaigrissement et en général je ne suis pas parvenu à les sauver lorsqu’elles étaient à ce stade là et parfois elles ont le jabot rempli d’eau ou pas merci

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